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LOUVE LYNN

Artiste accompagnée par le label

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A 18 ans, Louve Lynn est aussi ancrée dans son époque qu’elle ne lui appartient pas tout à fait. Révélée par TikTok où, chantant depuis sa baignoire, elle a très vite attiré l’attention par ses compositions folk-rock-pop (désormais suivies avec enthousiasme par plus de 100000 abonnés), c’est au conservatoire qu’elle a fait ses gammes, au gré d’une solide formation classique (guitare et chant choral). Si elle maîtrise tous les codes de sa génération, c’est pour mieux se jouer des clichés : celle qui revendique sa “vieille âme”  se nourrit autant de musique actuelle (Billie Eilish, Girl in red, Maneskin) que de l’oeuvre de ses aînés (Amy Winehouse, Eminem) ou des classiques du genre : ACDC et Nirvana -sans oublier Janis Joplin. Elle ne boude pas son plaisir devant les livres et séries ciblant le public adolescent (After, Twilight, Suicide Squad, Gossip girl…), mais c’est plongée dans la littérature des siècles passés qu’elle se cherche, se perd, se trouve.

Sa voix puissante, au large spectre, est depuis toujours son meilleur allié, et son mode d’être au monde : la légende raconte qu’elle a chanté avant de parler et, du propre aveu de la jeune artiste, c’est cette même voix, le besoin de la faire porter, qui s’est élevée depuis le gouffre où, adolescente, l’avait plongée une dépression. C’est cette voix, encore, qui l’a conduite à explorer d’autres manières de la faire sonner : autrice et compositrice, certes, mais aussi comédienne et interprète dans des comédies musicales, Louve Lynn est tout cela à la fois.

Mais parler d’elle sans évoquer sa fibre militante serait omettre une facette loin d’être anecdotique et ornementale : féministe, impliquée dans les combats de la communauté LGBTQ+ (et dans bien d’autres), elle nourrit à la fois son parcours personnel  et ses chansons de ses engagements,
“Tell me to jump” est à ce titre emblématique : texte marqué par l’excès, les clichés s’y taillent une part trop belle pour n’être pas suspecte… L’ironie, autant que les références à la pop culture à laquelle l’artiste a été biberonnée, innerve le titre du début à la fin. Mais n’en disons pas trop : le single se découvre comme une claque à laquelle il ne faut donc pas s’attendre, encore moins se préparer.

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